Un démarrage dans le dur
Après une nuit un peu trop courte à mon goût, je ré-enfourche mon vélo pour repartir vers Mâcon ! Quelques difficultés prévues, mais globalement moins de dénivelés que la veille ! Et bien qu’a posteriori je valide, la majorité des difficultés de la journée se situent à la sortie même de Maillat, ce qui rend le démarrage compliqué… Je lutte, lutte et lutte pour retrouver des sensations et enchaîne les 10 premiers à moins de 15km/h de moyenne. Malgré cela la température est encore clémente et les sous-bois environnants rendent le parcours très sympa.
Après une montée vers Saint-Alban, très joli village vigneron du plateau du Bugey, une descente sympathique vers Poncin m’attend et me permet de retrouver une cadence digne de ce nom, grâce à des jambes qui se réveillent également !
Passé Poncin, je fais un mauvais choix en écoutant GoogleMaps qui me fait prendre un chemin de berge qui aurait exigé un VTT. Je m’ensable, manque de tomber plusieurs fois et décide de finir à pied. J’essaie de profiter du terrain que sont les berges de l’Ain et note l’existence de parois d’escalade sur les falaises cernant les berges, parois bien indiqués d’ailleurs une fois Neuville-sur-Ain atteintes !
A Neuville-sur-Ain, je poursuis vers Pont-d’ain, que j’aurais probablement mieux fait d’attraper directement depuis la départementale qui partait de Maillat 🙂 Depuis Pont-d’ain, j’attrape ensuite une départementale qui m’accompagne directement vers Bourg-en-Bresse.
Bourg-en-bresse
Arrivé à Bourg après 2h30 de route, je m’arrête pour un deuxième petit-déjeuner à hauteur de la cathédrale Notre-dame-du-bourg, très jolie de l’extérieur mais payante donc je ne m’y promène pas plus avant. Le stop à Bourg me permet de me ravitailler en eau également et de repartir avec des sensations encore meilleures !
La sortie de Bourg se fait sans encombre, hormis beaucoup de circulations dans certains ronds-points. La suite est une longue suite de faux-plat montants et descendants qui cassent les cuisses par moments, avec un bas-côté suffisamment large pour que les camions ne me râlent pas après. Dans pas mal de villages sur ce trajet ils sont d’ailleurs interdit de passage, ce qui améliore ma sérénité. dans une de ces ascencions banales mais harrassantes, je suis d’ailleurs encouragé par un autre cyclotouriste équipé d’un sac à dos qui lui descend en sens inverse.
Arrivée à Mâcon
Arrivé à Mâcon vers 12h, je vais directement m’installer en terrasse d’une brasserie du centre-ville pour une bière et j’enchaîne sur un déjeuner très classique. Je me rends ensuite à mon hôtel, un autre 2 étoiles très confort bien qu’un peu chaud. Spéciale dédicace à l’équipe de France de la part de la mairie de Maĉon :
Situé trop loin du coeur de ville, celui-ci me démotive quand à la possibilité d’assister à un concert de l’orchestre symphonique démarrant à 21h. Je me pose pour dîner au Tipi, la pizzeria du camping du coin qui est je dirais, correcte mais sans plus.