Une semaine après mon premier triathlon, celui de la Tour – Genève en distance Olympique, j’ai décidé de tenter un pari un fou. En effet, ayant mon vélo avec moi à Genève puisque j’ai participé au triathlon, et ayant prévu deux semaines de congés alors que ma compagne n’en avait qu’un, j’ai décidé de rentrer de Genève vers Paris à vélo.
Oui oui, avec mon vieux vélo de route de 1977, un charmant Anquetil Cycles. Oui oui, sans sacoches mais avec un sac à dos de près de 10 kilos chargé. Oui oui, lors d’une semaine prévue de canicule.
Mais pourquoi ?
Cela me titillait depuis quelques temps de savoir s’il était possible/facile d’enchaîner plusieurs longues journées de pédalages. De plus, nous commencions à planifier avec ma compagne la possibilité de réaliser notre futur voyage de plusieurs mois en Océanie et Asie du Sud en grande partie à vélo (hormis pour les vols entre pays, forcément).
Du coup, je voulais prendre des repères sur une distance un peu longue, avec des bagages à me trainer.
J’ai donc passé un peu de temps à paufiner mon trajet, et voici ce que j’avais prévu:
Soit un trajet de 591km en 7 jours, en passant (dans l’ordre) par:
- Nantua / Maillat
- Mâcon
- Paray-le-monial / Digoin
- Nevers
- Saint-Florent le Jeune (où mes parents vivent, d’où le détour)
- Pithiviers
Le plan était de commencer à rouler tôt (entre 6h30 et 8h max) tous les matins, pour profiter du restant de fraîcheur de la nuit. Et de boire de l’eau, beaucoup beaucoup d’eau !
Je prenais également ça comme un entrainement approfondi de cyclisme, car comme dirait l’autre:
C’est en forgeant qu’on devient forgeron
Je vais vous raconter, jour par jour, ce que ça a donné 🙂 Suivez-moi !